Mercredi 8 juillet, Hangzhou
Mardi 7 juillet, Hangzhou
Il pleut. Tout le monde se retranche derriere son parapluie, poncho, cape de pluie, cape de scooter. Certains ont plus de style que d'autres. Ou ont laisse leur copine marcher pour aller au travail !
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It's raining ; everyone is taking cover under
umbrellas, ponchos, capes, scooter cover-alls... Some are more stylish than
others. Some let their girfriends walk to work !
A
novelty in China are the covered awnings over the scooter and bike lanes
installed at intersections – proof that it rains a lot.
Dimanche 5 juillet, Hangzhou
Ici, c'est les grands-parents qui s'occupent des enfants traditionnellement. Il n'y a pas de creches publiques alors pendant que les parents travaillent, les papys mamys sillonnent leur quartier avec les bambins dans les bras, en poussette, a velo... En regle generale, les parents s'occupent des enfants de leur fils et non de leur fille, les femmes etant considerees comme ne faisant plus partie de la famille un fois mariee, elles appartiennent a leur nouvelle famille avec laquelle elle parte habiter. Car encore aujourd'hui les grands-parents, parents et petits-enfants habitent tous ensemble dans un meme appartement. Evidement la politique de l'enfant unique a change cette regle et les grands parents peuvent a present se disputer a qui mieux mieux le droit de s'occuper de l'unique petit enfant de leurs uniques rejetons !!!
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Here the grandparents traditionally take care of their
grandchildren. As there are no public daycare centers for working parents, you
see grannies and grandpapas on the street with small ones in their arms,
carriages and bicycles. En general, grandsparents take care of the children of
their son and not their daughter, since a woman is no longer part of her
parents' family when married, but belongs to the new inlaws whom she lives
with. Even today grandparents, children
and grandchildren live together in the same home. Obviously the policy of one
child has changed this rule and grandparents of both sides fight it out for the
right to take care of their only grandchild.
Vendredi 3 juillet, Hangzhou
Jeudi 2 juillet, Hangzhou
Il y a des parents, toutes sortes de parents mais l'enfant est toujours precieux. Le plus souvent entoure de milles attentions, milles regards, milles attentes aussi. La ou nous laissons nos pitchounes patauger dans la poussiere et lecher les cailloux, ici on releve de suite, on epoussete, on console avant le bobo. Precieux. Meme si la politique de l'enfant unique n'est plus d'actualite elle laisse sa patte. Une copine me disait ainsi qu'elle n'envisageait pas d'avoir un deuxieme enfant. "Je ne sais pas si c'est possible d'aimer autant deux enfants."
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Whereas there are all different kinds of parents under
the sun, children are always precious, smothered in attentive regard, love and
expectations. In occidental Spock country we tend to let our little ones
experience, touch, taste and feel. Here in China the parents immediately move
in to pick up their child, remove dirt, throw away that enticing peeble or
console a fallen child – their offspring is too precious. Even if the
government policy of one child per couple is no longer enforced, it has left
it's imprint. One chinese friend told me « I don't know if it's possible
to love two children as much as one. »
Mercredi 1 juillet, Hangzhou
Vendredi 26 juin, Hangzhou
L'aube sur la chaussée de Su au printemps (蘇堤春曉) Lune sur le lac paisible en automne (平湖秋月)
Neige sur le pont en hiver (斷橋殘雪)
Deux pics perçant les nuages (雙峰插雲)
Orioles chantant dans les saules (柳浪聞鶯)
Trois étangs reflétant la lune (三潭印月)
Toute ma Chine fantasmée en quelques mots. Il y a comme ca dix steles qui s'égrènent autour du lac, dix points de vue marques d'une épithète en quatre caracteres.
Neige sur le pont en hiver (斷橋殘雪)
Deux pics perçant les nuages (雙峰插雲)
Orioles chantant dans les saules (柳浪聞鶯)
Trois étangs reflétant la lune (三潭印月)
Toute ma Chine fantasmée en quelques mots. Il y a comme ca dix steles qui s'égrènent autour du lac, dix points de vue marques d'une épithète en quatre caracteres.
Ici c'était Regarder les poissons dans le bassin aux fleurs. J'attends Gong Li au detour d'un chemin.
Mercredi 24 juin, Hangzhou
Chaque ruelle de cette partie de la colline nous connait. Au p'tit bonheur la chance puis méthodiquement on découvre des petits quartiers populaires ou la viande sèche au meme fil que le linge, ou les interieurs débordent sur la rue, fruit d'une accumulation presque delirante. Les chats galeux disputent aux poulets des épluchures. Le lac est loin. Puis un baraquement gouvernemental retranche derriere ses fils barbelés. Une pépinière de jeunes entreprises. Un sentier de montagnes ou passent papys, chiens et joggeurs l'air de pas y toucher. Des monceaux d'entrepots a garages automobile, ferroneries, business du futur... Nous on rêve d'une vieille usine a faire un loft.
Samedi 20 juin, Wuzhen
Cette partie de la ville est ravissante. Soignée comme une jeune mariée. Vide comme une épouse abandonnée. Vide d'enseignes criardes, de vendeurs a la sauvette, vide de scooters, vide de gamins, vide de paniers qui trainent. Pleine de boutiques de souvenirs, de restaurants, de touristes.
Wuzhen est un bijou, tout en bois, tuiles vernissées et canaux. Les autorites prennent conscience que du peu qu'il reste de leur patrimoine culturel il y a a preserver et aussi a gagner.
Alors on restaure, on repeint et... on vide. Droit d'entree a la clef.
J'apprendrais en partant qu'un ancien quartier n'est pas restaure mais toujours habite. J'aurais prefere celui-la.
Vendredi 19 juin, Taongxian
Jane est la femme de Fred, le designer de Nico. Ils nous ont acceuillis quelques jours dans leur petite ville. Elle pose ici avec sa grand-mere et son petit garcon.
Quand je lui ai demande ce qu'elle pensait de la Chine, elle m'a repondu, rien du tout, c'est mon pays. Face a mon air interloque elle s'est reprise, enfin si, la premiere fois que je suis venue en Europe je me suis rendue compte a quel point la Chine est bruyante !
Ici tout le monde et meme tout parle, le bus parle, le camion de nettoyage chantonne, le camion de fruits et legumes hurle, les gens discutent avec force animation, les mamies font leur gym en musique, les chiens aboient, les bébés pleurent et les engins percent, scient, defoncent, clouent et martelent partout et tout le temps. Je fuis la maison pour me refugier en terrasse d'un bar secret cache en haut d'une centaine de marches et une foret de bambous pour tomber sur... des marteau piqueurs.
Je redescends, prends mon e-bike, me faufile entre trois bus bavards, des dizaines de klaxons enthousiastes plein les oreilles, evite un camion nettoyeur et sa petite musique de… camion à glaces americain (!) arrive au 35mm café 20 minutes plus tard , un repaire de calme normalement, pour tomber nez à nez avec des perceuses. Le silence à 1 milliard 300000 c'est un doux reve.
Et en même temps, tout ce bazar de gens, de velos, de grues, de chiens, de sccoters produit un drole d'effet. Un peu magiquocool. Il y a une decontraction qui flotte dans l’air, une joie tranquille qui fait du bien. C’est un doux bordel qui, curieusement donne la sensation d’être libre. Je ne m’attendait certainement pas à ça en venant en Republique Populaire de Chine.
Mercredi 17 Juin, Taongxian
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