Lundi 22 décembre, Beijing


Dimanche 21 décembre, Yingbeilou


Samedi 20 décembre, Mutianyu



Vendredi 19 décembre, Beijing


Jeudi 18 décembre, Beijing


Les canards ont l’air perplexe. Les passants, admiratifs. Sous leurs airs pépères, tranquilles posés à jouer au mah-jong ou à pouponner leurs arrière-petits-enfants, les vieux chinois sont les vestiges d’une époque de combattants.

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The ducks look perplexe. The by-passers admire. Those ederly chinese… Beneath their quiet demeanor - playing mah-jong or coddling their great-grandchildren, still lies warriors of the Révolution.

Mercredi 16 décembre, Hangzhou


Mardi 15 décembre, Hangzhou



Ils sont partout. Cinq ou six à chaque carrefour, nerveux, talkie et matraque prêts a dégainé. Ils ne prêtent aucune attention à Manu, assis derrière moi sur le scoot, eux pourtant si rapides en ce moment à dégainer l’amende. Qu’est ce qu’ils attendent ? Ou qui attendent-ils plutôt. Cinq voitures. Noires. Brillantes. Massives. Luisantes. Capot interminable qui sent l’apparatchik. « Non, le président » me souffle un chauffeur de taxi le lendemain, l’œil en extase.
[Le G20 a lieu à Hangzhou l’an prochain. Xi Jinping le Grand passe ses troupes en revue]

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They are all over town. Five or six of them at each intersection, talkie-walkie and bludgeon ready to draw. They don't pay any attention to Manu riding  illegally behind me on my scooter, although they are usually quick to pull out their pad and write a ticket. What are they waiting for or rather who are they waiting for ? Five limousines, black, shiny, massive – extra long hoods that spell out apparatchik. No… it was the President, an ecstatic cab driver tells me the next day.

[The G20 takes place in Hangzhou next year and Xi Jinping the Great is passing his troops in revue]



Mardi 8 décembre, sur la route


Merci Nicolas...

Samedi 5 décembre, Hangzhou


Jeudi 3 décembre, Hangzhou



Il fait sombre dans les dessins de cet artiste. Le metro le soir. Les visages sont tous éclairés une douce lumière. Une petite lumière changeante comme celle des bougies votives. Mais qui adore-t-on ici ? Quelles prières sont murmurées dans la lumière de ces « Holy lights » ?  Il aurait pu les dessiner aussi ce matin au café. Partout, tout le temps, tout le monde a l’œil et le pouce rivé à l’écran sacre.

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It's dark. Faces are lit by a soft light that flickers dimly as from church votive candles. Who are they here to adore ? Prayers are murmured in the glow of these « Holy Lights » drawn by an artist in the metro. He could have made them in a café that morning. All over, all the time, everybody has their eyes fixed on the Sacred Screen.

Mardi 31 novembre, Bali


Lundi 30 novembre, Hangzhou



Les enfants jouent, font leurs devoirs, les vieux cuisent le riz du soir, les jeunes sont scotchés à leur série préférée, c’est comme a la maison. A la maison dans les rangées sans fin et sans fenêtres du marché de l’électronique.

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Children play, do their homework, grownups cook rice for dinner, teenagers watch their favorite series on TV, just like at home, except they're in the endless aisles of the electronic market mall.



Vendredi 27 novembre, Hangzhou


Mardi 24 novembre, Hangzhou


Dans ma rue les petites boutiques s’enfilent. Roues de vélos, coiffeur, raviolis vapeur, vitres, découpes de viande, manteaux chics et chocs, aquariums pour poissons a manger se suivent, étalages tous plus minuscules les uns que les autres brillants de lumière dans le soir qui tombe.

Lui c’est le meilleur. Châtaignes chaudes et chips de patates douces pour fêter l’hiver.

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Along my street is a string of small shops : bike tires, hairdresser, steamed ravioli, window panes, meat cutlets, stylish coats, aquarium of fish for meals ;  all tiny and sparkling with light as the evening falls.

This shop is my favorite – hot chestnuts and sweet potatoes chips to celebrate  the winter season.

Vendredi 20 novembre, Hangzhou


Mardi 17 novembre, Hangzhou


Jeudi 12 novembre, Hangzhou


lundi 10 novembre, Hangzhou

Il fait nuit. Il fait noir. Un couple brule des billets sur le trottoir. Des billets pour l’au-dela, pour les morts. Des billets a bruler aux croisements, la ou les flux circulent, sur Terre comme la-haut. Mais chuuuuuuut, dit Elsa, on ne peut pas en parler la nuit…

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It's night. A couple on the sidewalk, burning bills of money, an offering to the heavens, for the dead. Bills are burned at intersections where people circulate on earth as in heaven. But « hush » Elsa reminds me,  it's night, you don't talk about it…