Dimanche12 mars, Zhengzhou



Zhengzhou. 
J'ai la bouche sèche. L'air est lourd, sali de pollution et je sens la poussière se glisser partout, jusqu'au fond de chaque respiration. La circulation est infernale, la voiture se secoue pour éviter nids de poule et co-chauffards. Les bâtiments se succèdent, gris, sales, en voie de destruction ou destruction. Aucun ne semble statique, comme si cette ville semblait maudite d'une agitation perpétuelle, dans l'impossibilité de laisser ses habitants en paix quelque part. Les poubelles dégueulent sur la chaussée face à des entrées de malls luxueux. Prada et Gucci s'exhibent en lettres de feu. Face aux haut-parleurs qui crachent une house de supermarché, ces centres commerciaux deviennent des refuges de calme. Des oasis de beauté qui vendent une autre vie ou une autre ville. Je rentre à Hangzhou le cœur au bord des lèvres. 

Envie de vomir toute cette laideur.

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